Ronan Pons a reçu la Médaille du Barreau de Paris 2024, qui récompense la meilleure thèse de doctorat en droit rédigée en français dans une faculté de droit. Sa thèse, La preuve en droit des systèmes d’intelligence artificielle, a été dirigée par la professeure Céline Castets-Renard, qui est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit international et comparé de l’intelligence artificielle, chercheure au Centre de recherche en droit, technologie et société, et professeure titulaire à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, et la maîtresse de conférences Jessica Eynard, de l’Université Toulouse 1 Capitole.
Ronan Pons a complété son doctorat à l’Université d’Ottawa, où ses recherches portaient sur le cadre juridique des technologies d’intelligence artificielle afin de protéger les droits et libertés des individus, avec un accent particulier sur la collaboration interdisciplinaire avec les sciences technologiques. Réalisés dans le cadre d’une cotutelle avec l’Université Toulouse 1 Capitole, ses travaux contribuent à la chaire de recherche française Droit, responsabilité et confiance sociale dans l’IA de l’Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute ().
« Le prix du Barreau de Paris représente pour moi la reconnaissance de la qualité de mes travaux. Mais au-delà de ma thèse, cette récompense démontre également le réel intérêt du monde du droit pour la recherche scientifique interdisciplinaire », a déclaré le Ronan Pons, aujourd’hui ingénieur de recherche en droit à l’Université de Haute-Alsace, en France.
De son côté, Zoé Schwindt, diplômée de la maîtrise en droit et future candidate au doctorat, a reçu le Prix de l’Ambassade de France 2024-2025 pour son mémoire « Les enjeux de protection des droits de marques dans le Métaverse », rédigé sous la direction du professeur Florian Martin-Bariteau qui est titulaire de la Chaire de recherche de l’Université en technologie et société et directeur du  Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa, où il est professeur agrégé au sein de la Faculté de droit, Section de common law. Ce prix est remis annuellement au meilleur mémoire ou travail de recherche rédigé en français à la Faculté de droit.
En se penchant sur la protection des marques dans le métavers — un réseau d’environnements numériques immersifs —, les recherches de Zoé Schwindt mettent en lumière les défis concrets que posent ces nouveaux espaces numériques aux cadres juridiques existants. Elle poursuivra ses travaux au doctorat à la Faculté de droit à compter de janvier 2026. Elle est également la future coordonnatrice, IA et société auprès de la Chaire de recherche de l’Université en technologie et société.
« Recevoir le prix de l’Ambassade de France est un honneur et représente pour moi un bel encouragement à persévérer dans la poursuite de mon parcours académique », a-t-elle déclaré.
Félicitations au Ronan Pons et à Zoé Schwindt !