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L’accord avec l'idée que le Canada devrait accroître ses exportations de pétrole et de gaz naturel afin de renforcer la sécurité énergétique mondiale atteint son plus haut niveau depuis le début du suivi;

Les préoccupations environnementales, les conflits d'intérêts et la désinformation sont perçus comme les principaux obstacles à la réalisation des projets.

Les résultats du sondage d'opinion publique trimestriel réalisé par Énergie positive et Nanos Research ont évalué les opinions des canadien(ne)s sur les questions énergétiques clés.

Positive Energy - July 2025 OMNI

Le sondage

³¢'é³Ù³Ü»å±ð a évalué l'opinion des canadien(ne)s sur l'importance du pétrole et du gaz naturel pour l'économie actuelle et future du Canada. Cette étude a également évalué les points de vue sur l'augmentation des exportations de pétrole et de gaz naturel afin d'assurer un approvisionnement énergétique mondial plus fiable et de contribuer à la lutte contre les changements climatiques mondiaux. De plus, l'enquête a interrogé les canadien(ne)s afin qu'ils évaluent la performance du gouvernement en matière de prise de décisions dans le domaine de l'énergie. Des questions ont aussi été posées sur les projets énergétiques nationaux, en particulier sur qui devrait avoir le dernier mot pour les approuver, quels sont les principaux obstacles et le niveau de soutien nécessaire pour que le gouvernement fédéral approuve les projets.

Résultats clés

  1. La majorité des canadien(ne)s conviennent que le pétrole et le gaz naturel sont importants pour l'économie actuelle et future du Canada : plus de quatre canadien(ne)s sur cinq considèrent que le pétrole et le gaz naturel sont importants pour l'économie actuelle du Canada (note de 7 à 10 sur 10) (84 %), ce qui représente une légère baisse par rapport à la vague précédente de février 2025 (88 %). Deux canadien(ne)s sur trois considèrent également que le pétrole et le gaz naturel sont importants pour l'économie future du Canada (note de 7 à 10 sur 10) (67 %), ce qui correspond au résultat obtenu lors du sondage précédent, en février 2025 (70 %).
  1. Plus de sept canadien(ne)s sur dix sont d'accord ou plutôt d'accord avec l'idée d'augmenter les exportations de pétrole et de gaz naturel pour assurer la sécurité mondiale, ce qui représente le pourcentage le plus élevé depuis le début du suivi : le pourcentage de canadien(ne)s qui sont d'accord ou plutôt d'accord pour dire que le Canada devrait augmenter ses exportations de pétrole et de gaz naturel afin d'aider le monde à disposer d'approvisionnements énergétiques plus sûrs et plus fiables a grimpé de dix points de pourcentage depuis l’été dernier (44 % sont d'accord et 28 % sont plutôt d'accord; 35 % étaient d'accord et 26 % étaient plutôt d'accord en août 2024), ce qui représente le pourcentage le plus élevé depuis le début du suivi en 2022. Les canadien(ne)s sont également plus nombreux à être d'accord qu'en désaccord avec l'idée que ces exportations du secteur pétrolier et gazier canadien peuvent contribuer à lutter contre les changements climatiques mondiaux si elles remplacent des sources d'énergie d'autres pays qui sont plus nocives pour le climat (36 % sont d'accord et 32 % sont plutôt d'accord). Ce résultat est conforme aux vagues précédentes.
  1. Le Canada obtient de mauvais résultats en matière de renforcement de la confiance du public dans la prise de décisions énergétiques et d'élaboration d'une vision commune à long terme pour l'avenir énergétique du pays : les canadien(ne)s sont plus nombreux à estimer que le Canada fait un mauvais travail qu'un bon travail pour renforcer la confiance du public dans la prise de décisions énergétiques (21 % très mauvais et 29 % mauvais; 11 % le jugent bon et moins de 1 % très bon) et à l'élaboration d'une vision commune à long terme pour l'avenir énergétique du pays (29 % la jugent très mauvaise et 21 % mauvaise; 12 % la jugent bonne et 2 % très bonne), ce qui correspond aux résultats des vagues précédentes.
  1. Les canadien(ne)s affirment que les principaux défis liés à l'approbation des projets énergétiques sont les préoccupations environnementales, les conflits d'intérêts et la désinformation : lorsqu'on leur demande quel est le principal défi à relever pour développer des projets énergétiques qui inspirent la confiance des canadien(ne)s, les trois réponses les plus fréquentes sont les préoccupations environnementales et la garantie de la durabilité (17 %, contre 19 % en 2015), la conciliation des intérêts divergents des parties prenantes (16 %, contre 9 % en 2015) et la désinformation (15 %, contre 20 % en 2015).
  1. Les canadien(ne)s sont divisés sur la question de savoir si c'est le cabinet fédéral ou un organisme de réglementation indépendant qui devrait avoir le dernier mot sur les grands projets énergétiques : environ trois canadien(ne)s sur dix estiment que le cabinet fédéral devrait avoir le dernier mot sur les projets énergétiques (30 %), tandis qu'un tiers pense qu'il devrait revenir à un organisme fédéral de réglementation indépendant (29 %). Lorsqu'on leur demande pourquoi ils pensent ainsi, les principales raisons invoquées sont que le gouvernement fédéral est élu pour représenter les canadien(ne)s (15 %) et qu'un organisme de réglementation indépendant serait apolitique (14 %). Les réponses ont changé depuis la dernière fois que cette question a été posée en 2018, lorsque 25 % des répondants avaient opté pour le cabinet fédéral et 36 % pour un organisme de réglementation indépendant.
  1. La majorité des canadien(ne)s pensent que le gouvernement fédéral devrait approuver un projet énergétique national même si certaines parties concernées ne le soutiennent pas : plus d'un(e) canadien(ne) sur deux estime que le gouvernement fédéral devrait approuver un grand projet énergétique national même si certaines communautés locales touchées par le projet ne le soutiennent pas (61 %), certaines provinces touchées par le projet ne le soutiennent pas (59 %) et certaines nations Autochtones touchées par le projet ne le soutiennent pas (57 %). Seulement un tiers (37 %) est d'accord avec l’idée que le gouvernement fédéral ne devrait approuver les grands projets énergétiques nationaux que lorsque toutes les parties les appuient. (*La formulation de cette question ne signifie pas que les droits des Autochtones peuvent être ignorés. Les peuples Autochtones ont des droits protégés par la Constitution et le Canada s'est engagé à respecter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples Autochtones).