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Le graphique indique : « Félicitations ! Lauréats des subventions d'équipe multidisciplinaire du Consortium de recherche sur la maladie de Parkinson (PRC). »
L'Institut de recherche sur le cerveau et l'esprit félicite les lauréats des subventions d'équipe multidisciplinaire du Consortium de recherche sur la maladie de Parkinson (PRC) ! Découvrez leurs projets ci-dessous.

Pathologie précoce du noyau du raphé et dépression avec amorçage de la protéine a-syn : une nouvelle approche ciblant le système mTOR pour traiter le parkinsonisme prodromique.

Codemandeurs

  • Dr Shawn Hayley (demandeur principal) – Département de neurosciences, Université Carleton
  • Dr Paul Albert – Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa
  • Dr Faranak Vahid-Ansari – Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa
  • Dr Baptiste Lacoste – Département de médecine cellulaire et moléculaire, Université d’Ottawa (plateforme MET)
  • Dr Hongyu Sun – Département de neurosciences, Université Carleton
  • Dre Nafissa Ismail – Département de psychologie, Université d’Ottawa
  • Dr Matthew Holahan – Département de neurosciences, Université Carleton
  • Dr Kyle Biggar – Département de biologie, Université Carleton

La maladie de Parkinson (MP) est non seulement associée à des symptômes moteurs, mais aussi à des symptômes non moteurs. Parmi ceux-ci, la dépression est l’un des plus fréquents, des plus invalidants et des plus difficiles à traiter, survenant bien avant l’apparition des troubles moteurs. Nous avons développé un modèle animal de la MP qui reproduit les symptômes dépressifs précoces (et, plus tard, les troubles moteurs). Ce modèle nous semble particulièrement utile pour étudier les stades précoces de la MP et le développement de biomarqueurs. Dans le cadre de cette subvention, nous proposons d’évaluer le rôle du noyau du raphé, une région clé du cerveau impliquée dans les stades précoces de la MP. Nous nous concentrerons sur l’effet de la forme fibrillaire pathologique de la protéine a-synucléine, qui endommage le raphé et entraîne la progression des symptômes de la dépression vers des troubles moteurs. Nous pensons que cibler le système mTOR (qui régule les systèmes « de dégradation des déchets Â» dans le cerveau) dans le raphé pourrait offrir une voie thérapeutique prometteuse, en bloquant les dommages causés par la protéine a-synucléine, freinant ainsi la progression de la maladie.

CoMANAGE-PD : Soins connectés pour traiter la maladie de Parkinson – développement et évaluation d’un parcours de soins dans les établissements de soins primaires

Codemandeurs

  • Tiago A. Mestre (demandeur principal), Centre des maladies du Parkinson et des troubles du mouvement, L’Hôpital d’Ottawa, professeur agrégé, scientifique à l’Université d’Ottawa, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
  • Sylvie Grosjean (codemandeuse principale – coconception), professeure, École de communication, Université d’Ottawa
  • Sathya Karunananthan (codemandeuse principale – consultation électronique/épidémiologie clinique), chercheuse en début de carrière, professeure adjointe, sciences de la santé interdisciplinaires, Université d’Ottawa, chercheuse, Institut de recherche Bruyère
  • Clare Liddy (codemandeuse – créatrice de consultation électronique/médecine familiale), professeure et directrice, Département de médecine familiale, Université d’Ottawa
  • David Grimes (codemandeur), directeur, Centre des maladies du Parkinson et des troubles du mouvement, L’Hôpital d’Ottawa
  • Emily Evans (collaboratrice), infirmière iCARE-PD, Centre des maladies du Parkinson et des troubles du mouvement, L’Hôpital d’Ottawa
  • Pat Evans (collaboratrice), personne ayant un vécu expérientiel, défenseure des personnes atteintes de la maladie de Parkinson
  • Suzanne Rintoul (collaboratrice), directrice générale, Unité de santé familiale de Perth

Environ 100 000 Canadiens âgés sont actuellement atteints de la maladie de Parkinson. Cependant, le système de santé fait face à plusieurs défis : (a) les soins spécialisés sont retardés dans le diagnostic et le soutien des patients atteints de Parkinson, (b) les connaissances sur la gestion de la maladie sont souvent concentrées dans les centres spécialisés, et (c) l’accès aux services de santé demeure fragmenté. Les fournisseurs de soins primaires et communautaires ne sont généralement pas impliqués dans la prise en charge de la maladie, s’en remettant principalement aux spécialistes. En collaboration avec les fournisseurs de soins de l’Unité de santé familiale de Perth et les personnes atteintes de Parkinson, nous proposons, conjointement, de développer, mettre en Å“uvre et évaluer un  parcours de soins continu reliant la communauté à un centre spécialisé dans la maladie de Parkinson. Ce projet vise à améliorer la communication et le partage des connaissances en matière de soins, tout en soutenant l’autonomisation des patients.

Ce projet, intitulé CoMANAGE-PD, représente la première étape d’un nouveau modèle d’autonomisation des soins communautaires pour le traitement de la maladie de Parkinson. Ce projet fournira des preuves solides qui pourront être utilisées pour étendre cette innovation à travers l’Ontario et le Canada.

Détection de la maladie de Parkinson à l’aide de 12 questions, 8 odeurs et des résultats de pression artérielle

Codemandeurs

  • Michael G. Schlossmacher, M.D. (demandeur principal, L’Hôpital d’Ottawa, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Institut de recherche sur le cerveau de l’Université d’Ottawa)
  • Juan Li, Ph. D. (codemandeuse, chercheuse en début de carrière, membre du groupe EDI, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa)
  • Andrew Seely, M.D., Ph. D. (codemandeur, Départements de chirurgie et de soins intensifs, L’Hôpital d’Ottawa, Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa)
  • Sarah Jane Batten, M.D. (personne ayant un vécu expérientiel et médecin de famille à la retraite)
  • Joseph Saade, M.D. (collaborateur, neurologue à l’Hôpital de Hull, Gatineau)
  • Douglas Manuel, M.D., M. Sc. (codemandeur, médecin de première ligne, méthodologiste, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa)

L’accès aux spécialistes reste un défi au Canada, et tout retard dans le diagnostic de la maladie de Parkinson (MP) peut aggraver le handicap. Afin de faciliter ce diagnostic, nous avons récemment développé un outil simple et accessible, appelé PREDIGT2.0, conçu pour permettre à des non-spécialistes d’identifier la MP. PREDIGT2.0 comprend un questionnaire abrégé et un test olfactif simplifié. Grâce à des travaux financés par le Consortium pour la recherche sur le Parkinson, cet outil a permis de différencier les patients atteints de la MP des témoins en santé avec une précision de 97 %, et de distinguer la MP d’autres affections cérébrales (comme la démence) avec une précision de 79 %. Afin d’améliorer encore la différenciation entre la MP et d’autres pathologies, nous envisageons d’ajouter un biomarqueur facile à obtenir et relativement spécifique à la MP. En effet, une baisse de la pression artérielle en position debout et une diminution de la variabilité de la fréquence cardiaque sont des symptômes fréquents de la MP. Nous émettons l’hypothèse que l’intégration de ces variables dans PREDIGT3.0 améliorera la différenciation entre la MP et d’autres maladies. Nous vérifierons cette hypothèse à Ottawa pour fournir des preuves solides que la MP peut être diagnostiquée avant une évaluation neurologique formelle.