³¢â€™I²Ô²õ³Ù¾±³Ù³Ü³Ù Nexus de technologies quantiques (NexQT) de l’Université d’Ottawa est à l’avant-garde de l’un des domaines technologiques les plus passionnants de la dernière décennie. Par son travail avec le campus Kanata-Nord de l’Université d’Ottawa, l’équipe de chercheuses et chercheurs de l’Institut tisse des relations solides avec les entreprises du plus grand parc technologique au Canada. Ces collaborations permettent de répondre aux défis et aux besoins d’innovation de l’industrie, de stimuler la croissance économique et d’apporter des changements sociétaux.
« Notre institut compte plus de 80 chercheuses et chercheurs, ce qui nous donne accès à une vaste expertise », explique Jeff Lundeen, directeur de l’Institut NexQT et professeur agrégé de physique à l’Université d’Ottawa.
« Nous disposons également d’installations de laser et de photonique très complètes, équipées de l’un des meilleurs ensembles de lasers et de sources de lumière au monde », ajoute le professeur Lundeen, qui est également titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau II) en photonique quantique et directeur du laboratoire Lundeen de photonique quantique.
³¢â€™I²Ô²õ³Ù¾±³Ù³Ü³Ù NexQT est interdisciplinaire. Plusieurs facultés de l’Université y contribuent, dont celles des Sciences, des Sciences sociales, de Médecine, de Génie et de Droit, afin de refléter le large éventail d’applications possibles de la technologie quantique, notamment dans les domaines de l’informatique, des communications, des matériaux et de la détection. Jeff Lundeen mentionne que les recherches et les applications dans ces secteurs ont connu un essor considérable au cours des dix dernières années.
³¢â€™I²Ô²õ³Ù¾±³Ù³Ü³Ù rassemble sous une même bannière des projets de recherche et des infrastructures de classe mondiale, combinant une expertise en détection quantique, en photonique et en nanofabrication. Ses installations phares comprennent :
- Le NanoFab, un carrefour de nanofabrication d’une valeur de 20 millions de dollars situé dans le Complexe de recherche avancée et équipé de salles propres, de laboratoires d’expérimentation et d’espaces de métrologie de précision.
- Le (CCPE), un partenariat entre l’Université d’Ottawa et le Conseil national de recherches Canada qui se consacre à la recherche en photonique de haute et basse intensité.
- Le Centre Max-Planck – Université d’Ottawa pour la photonique extrême et quantique, l’une des trois installations du genre de tout le continent américain, qui met en lien des chercheuses et des chercheurs du Canada avec des instituts allemands pour la réalisation de projets conjoints, d’échanges et d’ateliers. Ensemble, ces différents centres font de l’Institut NexQT un leader mondial en conception et commercialisation de technologies quantiques.
Du géospatial à l’automobile en passant par la santé
La détection quantique, l’une des forces de l’Institut NexQT, a diverses applications. Le professeur Lundeen indique qu’elle peut servir, par exemple, à détecter les champs gravitationnels sous la surface terrestre pour localiser des gisements géologiques ou des réseaux souterrains de services publics, ou encore remplacer le GPS pour la navigation aérienne.
« Parfois, les GPS tombent en panne et, tout particulièrement en contexte militaire, il est utile de pouvoir localiser sa position même sans GPS. » Un moyen d’y parvenir, dit-il, consiste à utiliser un capteur capable d’afficher avec précision vos mouvements en fonction de l’accélération de l’appareil.
Les magnétomètres pourraient aussi employer la détection quantique pour mesurer des champs magnétiques très faibles. Imaginez à quel point on pourrait améliorer les soins de santé si on disposait « d’un système d’IRM qui ne serait pas un tube gigantesque, mais un appareil que vous pourriez vous mettre sur la tête et qui ne vous obligerait pas à rester immobile ».
« La fabrication de capteurs beaucoup plus petits et plus sensibles permet de s’affranchir de certaines de ces contraintes. »
Outre la détection, l’Institut NexQT possède également une expertise dans les branches suivantes de la science quantique : communication et cryptographie; informatique et simulation; matériaux; et photonique.
Les chercheuses et chercheurs travaillent à la conception de systèmes de communication sécurisés faisant appel à la distribution quantique des clés, notamment dans le cadre de la mission QEYSSat de l’Agence spatiale canadienne (ASC), ainsi que des algorithmes quantiques pour accélérer la découverte de médicaments, optimiser la fabrication et modéliser des matériaux de pointe.
En tirant parti des installations du NanoFab et de ses partenariats avec le CCPE et le Centre Max-Planck – Université d’Ottawa, l’Institut fait progresser la recherche sur les dispositifs, les lasers et les sources de photons uniques qui alimenteront la prochaine génération de technologies quantiques.
Optimiser la collaboration entre le milieu universitaire et l’industrie, la commercialisation et les retombées
Grâce à son emplacement stratégique dans le plus grand parc technologique du Canada, le campus Kanata-Nord de l’Université d’Ottawa continue de créer des voies de communication et de collaboration inestimables entre les chercheuses et chercheurs de NexQT et des leaders industriels et des partenaires gouvernementaux qui veulent exploiter également le potentiel de la technologie quantique.
La proximité du campus avec les entreprises de Kanata-Nord facilite les projets de collaboration qui permettent de tester et d’affiner les avancées de la recherche, puis de les appliquer concrètement, que ce soit dans le domaine de la navigation aérospatiale, de la fabrication de pointe ou des communications sécurisées.
« En tant qu’université de recherche de premier plan au Canada, le fait d’avoir un campus situé au cœur du parc technologique de Kanata-Nord nous place dans une position idéale pour faire le pont entre la recherche de pointe et les entreprises qui peuvent la diffuser à l’échelle mondiale », explique Sean Geddes, directeur, Innovation et partenariats, au campus Kanata-Nord de l’Université d’Ottawa.
« Ce campus permet à nos équipes de recherche de travailler en étroite collaboration avec l’industrie pour stimuler la recherche et le développement, cultiver les talents spécialisés et transformer les innovations en solutions dont le monde a besoin. Pour les technologies quantiques, ce lien avec le marché change la donne. »
Les partenariats industriels entre Kanata-Nord et l’Institut NexQT ont déjà accéléré les initiatives de recherche et développement, réduit les délais de mise en marché des technologies émergentes et ouvert la voie à des possibilités de financement grâce à des subventions conjointes entre l’industrie et le milieu universitaire.
En ce qui concerne l’écosystème technologique d’Ottawa, cette collaboration aide les entreprises locales à accroître leur capacité d’innovation et à renforcer leur compétitivité sur la scène internationale dans un domaine qui devrait générer des milliards de dollars en valeur économique au cours de la prochaine décennie, en plus de conserver la propriété intellectuelle et les emplois à forte valeur ajoutée dans la région.