« Se loger est un besoin de base de l’être humain », rappellent les Dres et , de l’Université d’Ottawa et de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario. « Avec le nombre croissant de femmes enceintes et monoparentales en situation d’itinérance au Canada, la santé de plus d’enfants est menacée. Un logement adéquat, qui donne accès à des services de soutien en santé physique et mentale, est un premier pas essentiel pour contrer les répercussions de la pauvreté, de la fragmentation familiale et du déplacement chez ce groupe vulnérable. »
Des données récentes révèlent que le nombre de personnes qui vivent en situation d’itinérance a augmenté de 20 % entre 2018 et 2022. De ce nombre, 10 % ont indiqué qu’elles faisaient partie d’une famille.
« Les répercussions de l’itinérance sur la santé et le développement des bébés et des jeunes enfants sont profondes », écrivent-elles. Les bébés dont les parents sont en situation d’itinérance ont un poids inférieur à la naissance, en plus de présenter un risque plus élevé de nécessiter des soins intensifs néonatals ou de souffrir d’infections et de troubles mentaux et cognitifs pendant l’enfance.
Les deux médecins exhortent les gouvernements fédéral et provinciaux à financer l’accès à des logements sûrs et abordables, assortis de services intégrés de soutien aux familles, avec l’aide des administrations municipales, des services sociaux et d’autres fournisseurs.
« Réduire la fragmentation des services en améliorant la collaboration et la communication entre les services de logement, les services d’aide en santé mentale et en toxicomanie et les services de santé permet d’optimiser la continuité de la prestation de services. Or, peu de services ou de programmes ont actuellement la capacité ou le financement nécessaire pour fournir des services à plus long terme à leur clientèle. »
“” est publié le 16 juin 2025.
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