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La Faculté des sciences sociales est fière de souligner la parution du plus récent ouvrage de la professeure Leila Benhadjoudja, de l’Institut d’études féministes et de genre de l’Université d’Ottawa : Migration et racialisation en temps de “crise” – La fabrication des crises et leurs effets.

De la crise sanitaire à la crise migratoire, humanitaire et climatique, nos sociétés invoquent de plus en plus la notion de « crise » pour qualifier divers bouleversements sociaux — au point de suggérer que nous vivons désormais dans un monde défini par la crise.

Or, comme le démontre la professeure Benhadjoudja, l’urgence inhérente à la crise mène souvent à la normalisation des violations de droits, accompagnée d’une surveillance accrue, de profilages et d’arrestations arbitraires. Ces pratiques rendent visible le contrôle de l’État sur les corps — et en particulier sur certains corps, marqués par des rapports de pouvoir raciaux, coloniaux et genrés.

Migration et racialisation en temps de “crise” analyse les fondements coloniaux, racistes et sexistes de différentes déclarations de crise, ainsi que leurs effets. Pris ensemble, ces constats démontrent que l’« état de crise » constitue une condition du maintien du capitalisme racial et patriarcal.

À noter que les versions anglaise et française, bien que distinctes, se complètent pour offrir une perspective encore plus riche et critique de cette approche du « gouvernement par la crise ».

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