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sketch de femmes autochtones
En partenariat avec le Centre d’amitié autochtone de Maniwaki et sa directrice Charlotte Commonda, la professeure Karine Croteau (École de travail social, Université d’Ottawa) et son équipe (Emmanuelle Bernheim, Cyndy Wylde, Mireille De La Sablonnière-Griffin et Dominique Lavoie) dirigent un nouveau projet de recherche qui explore comment les équipes mixtes d’intervention, réunissant des policiers et intervenants communautaires (ÉMIPIC), peuvent mieux soutenir les personnes autochtones en détresse grâce à des services culturellement sécurisants.

Les Premières Nations, les Inuits et les Métis vivent plus de détresse que la population générale, en grande partie en raison des politiques coloniales et de leurs répercussions durables. Pour y répondre, le Québec a créé en 2022–2023 des équipes mixtes d’intervention de proximité (ÉMIPIC) à Maniwaki, Roberval, Chibougamau et Joliette. Ces équipes regroupent policiers, professionnels de la santé et partenaires communautaires afin d’offrir un soutien coordonné en milieu urbain.

La première ÉMIPIC, mise en place à Maniwaki, n’avait encore jamais été étudiée. Le projet  qui est financé sur 2 ans par le CRSH développement savoir  recueillera les points de vue des intervenants, incluant les membres de l’équipe, le Centre d’amitié autochtone de Maniwaki et d’autres représentants communautaires. Leurs perspectives seront comparées avec celles des personnes autochtones ayant reçu des services, documentées dans la première phase du projet.

L’objectif est d’identifier des pratiques prometteuses et de proposer des recommandations pour des services sociojudiciaires culturellement sécurisants, inspirés de la vision autochtone du bien-être — physique, émotionnel, spirituel et mental.

Les résultats contribueront à améliorer les services à Maniwaki et orienteront le travail des autres équipes au Québec.