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L’importance de la cybersécurité lorsqu’on travaille avec la technologie.
La Faculté de génie de l’Université d’Ottawa comble l’écart entre les apprentissages théoriques et la réalité au moyen de collaborations stratégiques avec l’industrie. Dans le cadre d’un partenariat clé avec Fortinet, les étudiantes et étudiants peuvent suivre une formation de pointe en cybersécurité et acquérir des connaissances et des compétences concrètes qui leur permettront de travailler dans le domaine.

Cet article présente une étude de cas sur les efforts déployés conjointement par l’Université d’Ottawa et Fortinet afin de préparer les étudiantes et étudiants à faire carrière dans un domaine recherché tout en remédiant à la pénurie générale de compétences en matière de cybersécurité. 

Cultiver le talent avec une juste part de théorie et de pratique

Un objectif clé de la Faculté de génie est d’enseigner aux apprenantes et apprenants de tous âges à se placer à l’avant-garde du génie et de l’informatique, que ce soit par l’intermédiaire de programmes de mobilisation des jeunes ou d’occasions de perfectionnement professionnel offertes aux adultes. La Faculté s’efforce de cultiver le talent de ses étudiantes et étudiants avec une juste part de théorie et de pratique et d’attiser simultanément leur esprit entrepreneurial à même des installations de pointe où ils peuvent donner corps à leurs idées.  

« On reproche parfois aux universités de ne pas préparer adéquatement la communauté étudiante au marché du travail. À l’Université d’Ottawa, on est conscients de ça, et on cherche à réduire l’écart entre la théorie qu’on apprend à l’université et les apprentissages pratiques qu’on fait au travail », explique ³Ò³Ü²â-³Õ¾±²Ô³¦±ð²Ô³Ù J´Ç³Ü°ù»å²¹²Ô, Ph.D., professeur à la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa. « Le Laboratoire µç³µÎÞÂë-IBM Cyber Range offre un environnement de formation, d’apprentissage et de recherche unique où les étudiants et étudiantes peuvent s’exercer à gérer des crises de cybersécurité dans un environnement réaliste et immersif en utilisant des technologies de l’industrie, comme les pare-feu infonuagiques de Fortinet. Résultat? Ils sont plus enthousiastes et jouent un rôle plus actif dans leurs apprentissages, et les compétences qu’ils acquièrent sont plus directement applicables dans l’environnement professionnel. »  

Offrir des moyens de faire carrière en cybersécurité

La Faculté de génie de l’Université d’Ottawa peut se targuer d’un taux d’emploi de 97 % parmi la population récemment diplômée. En assurant aux étudiantes et étudiants l’accès à des formations qui leur permettent d’obtenir des certifications professionnelles, elle contribue à un fort taux d’emploi en cybersécurité chez les diplômées et diplômés.  

« Le partenariat entre l’Université d’Ottawa et Fortinet offre aux étudiants et étudiantes un moyen d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour entrer avec assurance sur le marché du travail une fois leur diplôme en poche », soutient Rob Rashotte, vice-président de l’Institut de formation de Fortinet. « Depuis 2021, plus de 200 étudiants et étudiantes de l’Université ont reçu la formation exigée pour obtenir la certification d’expert en sécurité des réseaux (Network Security Expert, NSE). On se réjouit de travailler avec l’Université d’Ottawa en offrant des technologies et des formations et en appuyant en continu les initiatives de sensibilisation. »   publié en 2024, 91 % des personnes interrogées ont dit qu’elles préféraient embaucher des candidats et candidates ayant obtenu les certifications reconnues par l’industrie. »  

Asmaa Hailane, qui fait son doctorat sous la supervision du professeur Jourdan, donne le cours sur la sécurité des réseaux à l’Université d’Ottawa. L’étudiante a d’ailleurs aidé à mettre sur pied ce cours en s’appuyant sur le programme de professionnel certifié de Fortinet (Fortinet Certified Professional, FCP).  

« La collaboration avec Fortinet permet de combler l’écart entre l’université et l’industrie. Fortinet offre la certification et aide les étudiants et étudiantes dans leur cheminement professionnel une fois leur diplôme en poche, et pas seulement pour trouver un emploi chez Fortinet », explique Mme Hailane. « C’est une belle collaboration qui favorise les interactions avec les étudiantes et étudiants. Ils sont plus emballés à l’idée d’apprendre avec des technologies de pointe et des exercices pratiques qui reproduisent l’environnement réel. »  

Pouria Mortezaagha, qui est titulaire d’une maîtrise en science et génie des systèmes et a suivi un microprogramme en cybersécurité abonde dans le même sens. « J’ai trouvé que le cours était très éclairant, qu’il offrait des bases solides sur les principes de la sécurité des réseaux et des conseils pratiques sur les outils mis au point par Fortinet. Les laboratoires pratiques étaient particulièrement utiles pour comprendre les applications concrètes, et le contenu était structuré de manière à aider les utilisateurs à apprivoiser tant les concepts de base que les sujets plus pointus. »  

La formation FortiGate Administrator de Fortinet est offerte aux étudiantes et étudiants de quatrième année (SEG4300) et des cycles supérieurs (GNG5300). On comptabilise de 40 à 50 inscriptions par session. D’après Mme Hailane, elle offre aux cohortes de génie la possibilité d’envisager une carrière en cybersécurité. « J’ai eu des étudiants et étudiantes en génie logiciel qui ont suivi le cours avec succès, et ça les a aidés à trouver du travail dans l’industrie de la cybersécurité », précise la doctorante.   

Élargir l’accès aux formations et aux possibilités de carrière en cybersécurité

L’Université a aussi travaillé étroitement avec Fortinet à la mise en Å“uvre d’autres initiatives connexes, et elle prévoit de resserrer encore les liens de collaboration à l’avenir. L’entreprise a échangé avec des étudiantes et étudiants de l’Université d’Ottawa au sujet des différentes perspectives de carrière qui s’offrent à eux et leur a donné des conseils pour faire meilleure figure en entrevue.  

« Fortinet est très active sur le plan de la sensibilisation. L’entreprise a notamment mis en place un programme de formation complet disponible en ligne à l’intention des enseignants et enseignantes de la maternelle à la 12e année. Ça concorde avec le mandat de la Faculté de génie », soutient le professeur Jourdan. « Créer des contenus pour des personnes qui n’ont pas atteint le niveau universitaire est aussi dans notre ADN. On aime beaucoup cette idée : Fortinet peut compter sur notre appui dans cette initiative. »  

« On est enthousiastes à l’idée de continuer d’explorer de nouvelles occasions de collaboration avec l’Université d’Ottawa et d’élargir ainsi l’accès aux formations et aux certifications en matière de sécurité. L’idée est de remédier à la pénurie de compétences en matière de cybersécurité », ajoute M. Rashotte. 

Guy-Vincent Jourdan.
Partenariats

« En tant qu’université, on peut aborder différemment ces défis et ces possibilités. [...] C’est un scénario dont tout le monde ressort gagnant, le milieu universitaire comme l’industrie.  Â»

Guy-Vincent Jourdan

— Professeur, Faculté de génie, Université d’Ottawa

Collaborer pour se préparer à l’évolution du marché

L’IA transforme le marché de la cybersécurité et les entreprises doivent revoir en profondeur les structures qu’elles ont mises en place pour se protéger.  

L’Université d’Ottawa dispose d’une é±ç³Ü¾±±è±ð composée de chercheuses et chercheurs et d’étudiantes et étudiants au doctorat qui utilisent des modèles d’IA pour résoudre des problèmes qui auraient été abordés différemment il y a à peine cinq ans.  

« En tant qu’université, on peut aborder différemment ces défis et ces possibilités. Une entreprise ne peut pas allouer des ressources à l’étude d’un problème pendant trois ou cinq ans sans être assurée de dégager un revenu, mais il est possible de le faire dans le cadre d’un programme de doctorat. On doit cependant veiller à bien définir le problème en collaboration avec les partenaires de l’industrie pour s’attaquer aux enjeux les plus cruciaux », explique le professeur Jourdan. « Nous avons développé une relation de collaboration avec Fortinet, et j’envisage de futurs travaux de recherche dans ce domaine. Fortinet nous soumet un problème et on se met au travail pour le résoudre. C’est un scénario dont tout le monde ressort gagnant, le milieu universitaire comme l’industrie. »